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Le sommeil peut être perturbé pour diverses raisons qu’il m’est importante de déceler en début de suivi. J’utilise ensuite l’état de transe hypnotique ( similaire à un état de relaxation profonde) pour le restaurer, au travers de diverses techniques suggestives destinées majoritairement à l’intention de l’inconscient du patient, pour qu’il puisse établir de nouvelles façons de l’envisager.

La respiration est un outil essentiel que j’enseigne au patient, et qu’il devra reprendre quotidiennement pour l’assimiler, ainsi que l’apprentissage de l’auto hypnose (dans de nombreux cas) avec parfois des techniques de gestions du stress ou de l’angoisse à reprendre à la maison.

Les traumatismes et les cauchemars sont désactivés en état hypnotique par visualisations intériorisées d’éléments rassurants pour le patient (lieu sécurisé par exemple) puis par introduction de l’élément traumatique modifié (pour être supportable et apprivoisé). L’hypnose n’a pas pour objectif de faire oublier au patient son traumatisme initiale mais plutôt de lui permettre de l’intégrer (en lui trouvant une juste place à l’intérieur) qui ne perturbe plus le présent.

Les ancrages corporels sont très utilisés pour cette problématique ainsi que l’emploi de la méthode de la DMS (semblable à l’EMDR) qui montre une efficacité remarquable dans ce type de pathologie psychique.

Les addictions sont souvent traitées sur plusieurs séances (3-4) excepté pour le tabac qui peut parfois être traité en une seule et unique séance, tout dépend du niveau de motivation du patient.

Il m’est important en début de suivi de comprendre l’impact de l’addiction sur la vie du patient pour élaborer une stratégie d’accompagnement pertinente, la motivation du patient est capitale. Je pars donc, avec le patient comme collaborateur, à la recherche de ses ressources intérieures afin de les activer en séance, ce qui par la suite l’aidera à initier un changement durable dans ses habitudes.

Le traitement se continue à travers un état de relaxation profonde (état hypnotique) par un travail de recherches internes, effectué par l’inconscient du sujet, pour poursuivre post séance au travers d’une prescription de taches thérapeutiques (à réaliser à la maison). Ces dernières ont pour objectif de permettre au patient d’expérimenter dans son quotidien de nouvelles façons de faire et de nouveaux points de vu, cela dans le but d’installer un changement durable et profond.

Ce sont deux pathologies bien distinctes et pourtant qui se résument en symptômes assez similaires avec une perte d’élan vital (parfois surmenage) et souvent accompagnée de difficultés à réaliser les choses qui engendraient pourtant auparavant des sensations de plaisir.

L’accompagnement pour les peurs panique et les phobies peut être différent en fonction de leurs manifestations (impact sur le quotidien) et de leurs origines supposées.

S’il s’agit d’éléments perturbants journalier, j’utilise généralement la méthode de la DMS ( semblable à l’EMDR) couplée d’une ou deux autre séances d’hypnose formelle (mettant en place des techniques de mise à distance du phénomène anxiogène) dans le but que le patient puisse retrouver une sérénité acceptable (par rapport à l’objet phobique ou au déclencheur de la peur en question).

Si les manifestations de cette peur sont moins importantes, je procède à un travail d’activation de ressources internes du patient pour qu’il puisse améliorer son face à face avec la situation.

L’hypnose pour gérer les émotions va en premier lieu installer, en état de détente profonde, un cadre agréable et sécurisé pour le patient. Ce cadre va pouvoir ensuite être utiliser pour modifier les émotions à gérer, par substitution de ces autres sensations et émotions agréable provenant de cet endroit sécurisé.

La gestion des émotions passe aussi par des ancrages corporels en séance, des suggestions adaptées que l’inconscient pourra s’approprier, diverses autres méthodes de visualisation ainsi que par des exercices pratiques (expérimentations prescrites) à réaliser de retour chez soi post séance.

En fonction de l’origine supposée de la difficulté, il m’arrive d’utiliser parfois la méthode de désactivation par mouvements oculaires.

La gestion de la douleur passe par des expérimentations corporelles, des ancrages et des visualisations positives avec l’apprentissage de techniques de détente personnalisées.

Ces techniques s’adaptent en fonction de la particularité de la demande et c’est pourquoi il m’est difficile de les commenter plus en détails.

La respiration est un outils que j’utilise beaucoup, et que je conseille d’employer à nouveau à la maison, ainsi que d’autres outils plus spécifiques en fonction de ce qu’il y a à gérer.

Confiance en soi

Le manque de confiance en soi et la mésestime sont des sujets récurrents pour beaucoup de patients et donc un thème souvent abordé en thérapie. L’hypnose est une méthode très efficace de prise de conscience, pour le patient, de son potentiel intérieur de ressources, de valeurs, de richesse, qui seront mises en lumière au cours de la séances, par diverses procédés de visualisation positives en guise d’apaisement.

L’hypnose va éveiller le potentiel du patient et de ses capacités pour venir modifier en douceur le regard qu’il se porte (sa vision sur lui même) et ainsi rétablir le calme à l’intérieur.

L’apprentissage de l’auto hypnose est souvent requis au cours des premières séance pour que le patient puisse continuer le travail chez lui.

Corporelles diverses / Accompagnement blessures sportives

De l’acouphène aux problèmes de peaux en passant par la migraines et autres symptomatiques corporelles gênantes, l’hypnose aide à activer en séance les pouvoirs naturels d’auto guérison du corps grâce à de nombreuses suggestions personnalisées destinées à l’inconscient du patient (en fonction de la problématique).

Il m’arrive souvent d’enseigner aux patients l’auto hypnose pour qu’ils puissent continuer eux même le travail amorcé au cabinet de façon autonome.